Just driving in the rain
What a glorious feelin'
I'm happy again
Qui l'eut cru ?
A force d'avoir arpenté les rayons "équipement moto" des concessionnaires parisiens à la recherche du pantalon de pluie idéal ou de LA veste qui me permettrait de ne pas être trempée lorsque soudain le temps vire à l'orage, j'avais fini par déclarer forfait. Et pensais qu'il était impossible de combiner protection contre les intempéries et élégance urbaine.
Et puis miracle, UrBahia est arrivé dans ma vie.
Urba quoi ?
UrBahia.
Ca sonne comme un p'tit air de vacances ce nom là, les tropiques, la samba, Salvador mi amor (euh, non, en fait, je divague, là, je ne connais pas de Salvador et n'ai jamais trémoussé mon corps sur des rythmes brésiliens...)
Donc UrBahia, c'est quoi ? Les tropiques urbaines ? Non, tout de même. Quoique le physique du styliste maison soit de nature à vous faire attraper un coup de soleil ... (non, ce n'est pas une déclaration, juste un p'tit compliment)
A l'origine, c'est un concept génial de pantalon imperméable à scratchs. Qui s'enfile en deux temps trois mouvements et vous évite d'avoir le look d'un pêcheur breton avec votre pantalon Décathlon ou pire, de ressembler à un ado échappé d'un camp scout si vous avez opté pour le modèle K-way (les connaisseurs se souviendront de la banane, ce charmant petit boudin glissant élastiqué qu'il était de bon aloi de se trimbaler autour de la taille en cas d'équipée campagnarde... certains osent encore s'en nipper...).
Un pantalon imperméable dites-vous ? Ouais, ok, sors ton argumentaire, pour voir.
Côté technique donc, un coton déperlant renforcé de teflon. D'une imperméabilité à toute épreuve. Côté sensations, puisque c'est important, les sensations, un toucher peau de pêche des plus sensuels. Quant aux couleurs, les créateurs ont opté pour du "classique-tendance". Simple allez-vous me dire. Et bien non, pas tant que cela. Le marron est chocolat, le kaki ne fait pas camouflage, le rouge et l'orange ne sont pas sans rappeler ceux d'une célèbre maison spécialisée dans les carrés en soie, le rose est délicatement poudré. Plus facile à dire qu'à faire.
Le modèle existe en 6 tailles et 2 longueurs. Point appréciable pour la gent féminine, vous n'aurez pas l'air d'un baleineau, remarque pouvant vous paraître exagérée de prime abord mais que celles d'entre vous qui auraient pu tester d'autres équipements sauront apprécier.
Oui, mais en haut, je mets quoi ? Parce qu'avoir les jambes au sec si je suis trempée du cou à la taille, je vois pas trop l'intérêt...
Eh ben tu mets une veste UrBahia pardi ! Même matière, mêmes finitions nickel (et je peux vous garantir qu'on me la fait pas, mes copines m'appellent oeil de lynx) et surtout vous y trouverez les détails qui font la différence. Ligne simplissime, juste rehaussée des languettes de couleur qui sont le signe distinctif de la marque, col boule ultra protecteur pour ne pas avoir froid à la nuque, soufflets latéraux pour l'aisance, la coupe est impeccable et vous fait une silhouette d'enfer (la photo parle d'elle-même...). Le plus astucieux étant la présence de mini mitaines en matière toute douce, dans lesquelles vous pourrez glisser vos pouces afin d'avoir les poignets protégés. Puisqu'il y a toujours entre les gants et la manche un espace dans lequel se faufilent les vilains courants d'air qui vous glacent les avant-bras.
Pour vous les hommes, un mélange de blouson d'aviateur (Mermoz et Saint-Ex', ça vous dit quelque chose ?) et de caban marin (le fameux col et sa patte "haricot"). Avec poches intérieures pour cartes de visites et iPod, s'il vous plaît. Baroudeur, certes, mais moderne.
Louis et Guillaume (oui, je les connais un peu et je leur fais de la pub, parce que ça me fait plaisir) ont réussi à créer une ligne de vêtements de prime abord uniquement destinée aux scootéristes en mal de protection qui a suffisamment de chien pour que les non motorisés l'adoptent aussi. Quelle que soit la météo.
Vous l'aurez compris, je suis fan...
Pour plus d'infos, c'est par ici que ça se passe.
Note à l'attention de mes congénères masculins qui ne fréquenteraient que peu ce blog (oui, c'est envisageable), et n'auraient pas repéré que la fille dans la colonne de gauche est votre humble rédactice : non, ce n'est pas moi la bombe sur la photo... Cela étant, si vous la croisez un jour et que vous avez eu le bon goût de vous équiper chez UrBahia, nul doute qu'elle vous remarquera... ça marche aussi avec Alice Taglioni il paraît...
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