Zoé à Paris

Dichotomie ou antagonisme ?

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(les initiés auront reconnu les créations de Philippe Conticini, grand Maître de la Pâtisserie des rêves)

Besoin ?

 

La dichotomie, terme de botanique, désigne le mode de division par deux des rameaux et des pédoncules sur la tige. Au sens figuré, on parle de dichotomie pour décrire le raisonnement qui procéde par division de chaque chose, chaque proposition en deux, dont on prend l'une, et divise aussi l'autre en deux, et ainsi de suite.

Quelle serait ici la chose scindée en deux ? Le bien-être ? Sans doute trop conceptuel pour être ainsi tronçonné.

Il me paraît donc plus adapté de parler d'antagonisme, c'est à dire de la résistance que s'opposent deux forces, deux puissances contraires.

L'envie de succomber à la gourmandise, le besoin d'alléger mon enveloppe charnelle (un grand classique féminin...).

Entre les deux mon coeur et mon corps balancent...

Définitions : dictionnaire Littré via mediadico.com
Méthode Dukan en vente sur le site éponyme (perso je ne cautionne pas mais vous faites bien ce que vous voulez)
Pâtisserie des rêves accessible ici

NB : Oui, les photos de gâteau sont nettement plus grandes que la couverture du livre de l'éminent Pierre. N'y voyez aucune adéquation proportionnelle à mon envie de sucre, il s'agit uniquement de lisibilité.

Opération "déjeuner en terrasse", direction Le Chalet des Iles !

Envie de déjeuner dehors sans pour autant vous encombrer d'un pique-nique et vous salir les fesses sur une pelouse moult fois piétinée et au demeurant plus qu'inconfortable en plus d'être assiégée ? Pas fan de la couverture écossaise doublée plastique (laquelle évite pourtant de salir son fond de culotte sur un gazon humide...) ? Non pro de la glacière et du sandwich maison mais amateur de plein air et de repas à la fraîche ?

Entrez dans le Bois (de Boulogne), prenez la direction du lac intérieur, visez le voiturier, lâchez vos clés et rejoignez l'embarcadère ! Quelques instants plus tard, débarquez sur l'autre rive, installez-vous sous un parasol fort approprié, commandez une coupe de champagne et détendez-vous en prenant connaissance de la carte. Il va de soi que vous n'aurez pas omis de réserver, le lieu est courant et l'affluence conséquente sinon record.

L'historique de l'endroit résumé sur le site du Chalet indique au profane que la bicoque suisse fut offerte à l'impératrice Eugénie par Napoléon III. En 1880 si j'ai bien suivi. Intégralement démontée pour l'occasion, elle fut alors installée à son emplacement actuel. Le kiosque construit sur le lac inférieur en fit un café littéraire en 1910. Une reconstruction en 1930 suite à un incendie et hop, un bond dans l'espace temps, nous sommes en 2001 et Raphaël de Montrémy, lequel serait connu pour ses autres réalisations (mes humbles excuses au Monsieur que je ne connais point et dont j'ai recopié la bio), Le Petit Poucet, Le River Café et La Guinguette de Neuilly donc, reprend l'affaire en mains. Me restent à ce jour deux de ses quatre lieux de ripaille à explorer puisque je n'ai testé ni le Petit Poucet ni le River Café.

De 1930 à 2001, point d'informations trouvées sur cette bucolique destination. Mais le boulonnais de souche avec lequel nous avons partagé ce déjeuner nous a confié que l'endroit n'était durant la 2ème guerre rien de moins qu'un bordel exclusivement réservé aux officiers allemands...

Les années ont passé et les temps heureusement changé mais les lieux n'ont rien perdu du charme qu'ils devaient déjà avoir du temps de l'empereur.

Du côté des réjouissances culinaires, laissez-vous tenter par une volaille panée aux céréales et bananes plantain, laquelle vous sustentera on ne peut plus honorablement. A moins que vous n'optiez pour une assiette de gambas au lait de coco et curry ou une plus traditionnelle cocotte de veau et ses jeunes poireaux. Rien de révolutionnaire mais les recettes sont maîtrisées et leur dégustation permet de combiner détente et plaisir. Un bémol toutefois sur mon choix sucré qui s'est révélé un chouïa décevant. La crème au citron de la tarte manquait d'acidité mais pas de gélatine et le feuilletage de base aurait aussi gagné à être moins compact. L'ensemble fut heureusement sauvé par un sorbet basilic des plus rafraichissants et un carré de guimauve délicatement parfumé au thym (oui, moi aussi parfois je me prends pour un critique gastronomique et oui, sur la photo j'avais allègrement entamé mon dessert...).

A noter car suffisamment rare hélas pour être souligné, un service particulièrement souriant et attentif doublé d'un timing impeccable !

Bref, une bonne adresse à tester pour les beaux jours !

Lac inférieur du Bois de Boulogne
Porte de la Muette
75016 Paris
Tél : 01 42 88 04 69
Fax : 01 42 88 84 09
Réservation en ligne

Où trouver des oeufs en chocolat pour Pâques ?

Bon ça c'est juste une petite tentative d'amélioration de fréquentation de mon blog via un thème d'actualité. Je sais, c'est moche.

Comme je ne suis pas vache, vous trouverez ci-dessous des liens vers quelques adresses parisiennes incontournables en matière de douceurs, à commencer par celle du précédent billet... Il n'y en a que trois, allez-vous me dire. Certes. En même temps j'ai aussi un vrai travail et je vous ai mis les meilleures/plus connues/appelez-les comme vous voulez.

- Ladurée
- Pierre Hermé
- Gérard Mulot

PS1 : Au vu des prix pratiqués par le premier pour ses oeufs colorés, celui d'entre vous qui aurait une idée de customisation de chocolats bon marchés spéciale fauchés peut me faire suivre sa proposition.

PS2 : Le premier qui dit que l'illustration elle est moche il a raison. En même temps, allez trouver une représentation du concept de référencement naturel...

So cute

Bientôt Pâques et ses classiques pralinés. Oubliez cette année les sempiternelles cloches enrubannées, boycottez l'escargot fourré et visitez plutôt le jardin chocolaté d'un fameux pâtissier...

Soyez fous, soyez colorés, soyez Ladurée ! (il est pas beau mon slogan publicitaire ?).

Foncez sur le lapin rose, attrapez le vert amande si vous avez raté le premier, troquez vos poules flapies contre des souris garnies !

Be happy!

NB : Je ne suis pas rémunérée par le fabricant de douceurs. Par conséquent, toute personne sensible à la tragique affliction dont je souffre depuis plusieurs années (la gourmandise pour ne pas la nommer) et désireuse de m'apporter son soutien en ces moments difficiles peut me contacter par mail afin d'obtenir toutes coordonnées utiles à une livraison... ;-)

Trop bien !

Le petit ourson guimauve, cultissime douceur chocolatée objet de tous mes fantasmes (comment ça, j'exagère ?) a désormais son site !

Je veux les 4 produits ! La boîte collector avec un ourson en or (ok, en vrai il est juste doré), celle avec des coeurs dessus que plus kitsch que ça tu meurs, le distributeur, la boîte cartonnée, je les veux tous !

Chaque année à Noël j'ai droit à un réapprovisionnement en quantité sinon industrielle du moins professionnelle. Ma chère mère ayant compris assez tôt mon engouement pour la friandise et découvert chez Métro de quoi sustenter mes envies.

Et là, bonheur immense, toutes ces tentations s'offrent à moi de la manière la plus simple qui soit ! Enfin, quand je dis "s'offrent", il convient de relativiser. Puisque les fameux coffrets ne sont pas donnés et que les frais de port sont prohibitifs. Encore plus pour moi qui ai l'habitude avec Sarenza de ne point payer les envois...

J'ai donc pris ma plus belle plume afin d'informer les concepteurs du fait que j'étais ravie de découvrir le site de l'affolante bestiole et m’apprêtais à commander 9 exemplaires de chaque série limitée (c'est le maximum autorisé, sinon y'en aurait pas pour tout le monde...) et à faire suivre l’info. Mais que j'avais changé d'avis à la vue des frais de livraison… Soit plus de 10 euros pour une simple expédition en Colissimo. Et que je trouvais dommage de mettre un tel frein à la vocation de vente en ligne de ce site. Voire que je sollicitais l'application d'un tarif plus adapté.

Trois jours plus tard je pestais encore faute de réponse. Et en déduisis que le contact(at)petitoursonguimauve avait dû succomber à une indigestion.

Vilaine que je suis ! Ils ont finalement répondu. Très gentiment d'ailleurs. M'expliquant calmement qu'ils comprenaient ma déception mais se contentaient de répercuter les tarifs Colissimo de La Poste. Et que je pouvais acheter les boîtes Collector à la Grande Epicerie de Paris (Bon Marché), chez Colette, aux Galeries Gourmandes, au Printemps Nation et aux Galeries Lafayette Gourmet.

Sauvée !

Je présente donc ici mes plus sincères excuses à la charmante équipe du petit ourson. Pardon d'avoir osé penser un instant que vous pouviez ignorer l'impatiente consommatrice que je suis.

Je vous aime ! Autant que j'aime la guimauve chocolatée !

Alors, après pareille déclaration, vous m'envoyez un coffret ? ;-)

PS : Cerise sur le gâteau, une partie des bénéfices de la série limitée du collector sera reversée à une association agissant pour la sauvegarde de la faune, de la flore et des milieux naturels de la région Midi Pyrénées. Et là je dis que si c'est pour la bonne cause, il ne faut plus hésiter !

Le buzz du jour

Réclamés à corps et à cris par les femmes, les préservatifs Durex Chocolat en boîte de 12 sont une exclusivité le Roi de la Capote en Europe !

Importés rien que pour vous chère Cliente et cher Client, les Durex Chocolat sauront vous séduire par le goût le plus apprécié sur cette Planète.

Garantis sans calorie, pour une fois, les Durex Chocolat vont enfin exciter tous vos sens.

Les Durex Chocolat en boîte de 12, appelés aussi les Durex Select Temptations, contiennent différents arômes composés avec le chocolat, c'est une vraie farandole de chocolats, avec: 

- 3 préservatifs Durex au Chocolat Orange,
- 3 préservatifs Durex au Chocolat Noix de Coco,
- 3 préservatifs Durex au Chocolat Menthe,
- 3 préservatifs Durex au Chocolat au lait.

On peut enfin manger…, sucer…. et lécher… du Chocolat sans grossir ! (hihihi….) A consommer à outrance et sans aucune modération !

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs à vous de jouer !

Crédit texte et photo : le Roi de la Capote (tout un programme...)

PS : merci à Benoît (passionné de voyages érotiques, d'histoire d'O, de géographie corporelle et d'internet de nouveautés affriolantes en vente sur le web) de m'avoir fait suivre cette information capitale dont je n'avais jusque-là pas entendu parler et que vous saurez sans nul doute mettre à profit...

Petites histoires culinaires

Le mystère de la sauce soja

A droite, de la sauce soja Picard. A gauche, de la sauce soja Picard. Toutes deux destinées à accompagner mes chinoiseries* du soir. Funko et Hsia Long Pao de leur petit nom (ne me demandez pas de vous traduire...). A priori donc deux sauces identiques. Et pourtant, ces deux sauces ne présentent pas le même aspect. Ce qui m'a valu force cogitations hautement intellectuelles. J'ai donc consciencieusement exploré toutes les pistes afin de résoudre cette affaire de la plus haute importance. A bout de ressources, j'ai même envisagé un instant de recourir à un sojalogue afin de trouver quelque explication. Puisque les deux sauces avaient pour mon européen palais sensiblement le même goût. N'ayant point trouvé de spécialiste averti dans mon entourage proche, j'allais renoncer à trouver la solution de cette passionnante énigme. Quant soudain me vint une idée incroyable : consulter la liste des ingrédients ! Que n'y avais-je pensé plus tôt ?

C'est ainsi que je découvris qu'il y avait une sauce soja de base et une sauce soja au gingembre... C'était donc ça ! Le gingembre... Qui l'aurait cru ? Cette innocente racine aux vertus aphrodisiaques était donc la clé. Je ne saurais par contre identifier l'heureuse bénéficiaire de cet ajout, pour cause de déballage hâtif et impossible association de sachets à leurs boîtes d'origine. Il faudra donc pour que la boucle soit bouclée que j'achète de nouveau l'une ou l'autre afin de savoir laquelle des deux est la plus foncée. Pas facile d'être détective culinaire de nos jours...

* terme communément utilisé pour désigner un bibelot ou décor venant de Chine ou étant dans le goût chinois, ici détourné de son usage premier

Le cri de la feuille

Que celui qui a chez lui une feuille de salade lève le doigt. Personne ? Elève Picard, au tableau ! Et expliquez-moi pourquoi vos parents ne vendent pas de salade surgelée.

Parce que "la salade est un aliment fragile qui ne supporte pas la congélation" ?

Voilà qui est bien fâcheux. Puisque le ravioli colle au sol du cuit-vapeur, tant et si bien qu'au moment de l'en extirper son contenu crustacé s'échappe de sa blanche gangue amidonnée. Et que le rattrapage de crevette en fuite, ça brûle ! Aille ! (cri) ;-)

La vie est une jungle...

Paris blogue-t'il ?

Oui, c'est certain ! Et les blogueurs parisiens se rassemblent parfois au cours de soirées ainsi intitulées. Lorsqu'ils trouvent en eux le courage d'affronter le froid polaire et les vents glacés. Ce qui n'est pas mon cas ce soir. Je m'étais inscrite et étais fermement décidée à y aller mais allez savoir pourquoi Jolly Scooter a trouvé le chemin du retour sans passer par la rue Francis de Pressensé. Tel E.T. pointant le ciel de son doigt magique afin de contacter les siens, il a gémi "maison". Je n'ai pu résister à cet appel désespéré. Ce sera donc un tête à tête en amoureux avec mon homme sweet homme velouté de carottes* (aux baies roses, s'il vous plaît), loin de la foule déchaînée. Plus que la flemme de traverser les trois-quarts de la rive gauche et la Seine pour rejoindre le quatorzième arrondissement, j'avoue que le fait de ne pouvoir assister à la première partie de soirée et plus précisément à la projection du film d'Al Gore (Une vérité qui dérange, pour ceux qui n'auraient pas suivi) est le vrai motif de ma défection. Mon mail de demande éplorée d'ajout tardif sur la liste des invités à la projection étant resté sans réponse aucune, le rendez-vous perdait de sa saveur. Forcément. Next time je m'y prendrai plus tôt...

Cela étant et comme à quelque chose parfois malheur est bon, je serai en forme pour aller arpenter demain dès potron minet les ateliers de Pierre Corthay, chausseur émérite de pieds masculins en quête de beauté. Bientôt ici le récit de la visite...

* C'est fait par qui ? ;-)

Crédit photo : United International Pictures (UIP)

Qui dit mieux ?

Mardi 5 décembre, 21h37

Fin de l'un de mes plus immémorables dîners de célibataire : émietté de thon Zanzibar en entrée (pour le descriptif produit, voir la note précédente), mangé à même la boîte (avec une fourchette tout de même). Soupe au poulet et au lait de coco (c'est fait par qui ? Par P.c..d. Allez, le premier qui trouve a gagné le bol en plastique !). Riante faisselle. Un chouïa de sorbet à la framboise. Deux bonbons japonais au nom de rongeur (intriguant, non ?). Une barre Gerblé aux amandes (conseillée avant l'effort, la télé ça compte comme effort ?). Et le pire dans tout ça c'est que j'ai encore faim... Comment ça y'a moyen de manger plus équilibré ? Là tout de suite, quand je regarde mon frigo,  je vois pas comment j'aurais pu faire autrement. Cela étant, si quelqu'un a une idée, à part faire des courses, évidemment, je suis preneuse... ;-)

PS 1 : ici, bientôt, especially pour vous les filles, tout ce qu'il faut savoir pour être à la pointe de la mode cet hiver, du strass et des paillettes pour les fêtes, mais aussi une foule d'astuces beauté, des conseils psycho, du girly, du glamour !

PS 2 : N'importe quoi... Gabrielle, sors de mon corps !

Mise en boîte

Si je vous dis "thon", vous répondez "télé" ?

Raté. En même temps c'est dans pas longtemps...

Si par contre vous  me dîtes "poisson", j'ajoute à la devinette le mot "île".

Je secoue le tout, je laisse reposer, et là, je vois quoi ?

Je vois, je vois, je vois... Un poisson rouge ?

Non plus. Quoique...

Je vois un émietté de thon Zanzibar aux dattes et aux épices (non photographié...), des rillettes de maquereau au citron vert, une crème de saumon à l'estragon, des sardines au whisky, un brin de homard mixé au cognac (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération...).

Je vois de jolies très jolies boîtes dont le design étudié chatouille ma fibre bobo. Je sors ma carte et j'achète le pack, je rapporte le tout dans ma besace, je décore ma cuisine et plus tard je tartine.

Quand j'ai tout goûté, je file visiter la boutique en ligne. Pour quelques petits euros je garnis mes placards de nouveau.

Conserverie la belle-iloise, Quiberon