Pas assez dormi, conversation de comptoir à la limite du compréhensible imposée par un accoudé au zinc dont je me serais bien passée à une heure aussi matinale, avalanche de problèmes opérationnels dans la journée, partie du bureau sans avoir eu le temps de tout régler, mauvaise nouvelle familiale pour couronner l'ensemble, un début de semaine comme on les aime. Alors je traîne vaguement sur les blogs, à la recherche d'une petite histoire marrante, d'un truc rigolo qui pourrait me dérider. Rien à faire, tout le monde se plaint par ici, ça râle dans tout les sens, ça balance, il paraîtrait qu'une vague de méchants aurait déferlé dans la blogosphère. Que certains vilains trolls anonymes se complairaient dans la critique facile. J'en ai pas trop vu pourtant ces temps-ci, il doit y avoir plusieurs mondes dans cette minuscule planète internautique. Et certains dans lesquels apparemment il fait moins bon vivre que d'autres. Toutes proportions gardées. Puisque cette petite toute petite sphère est virtuelle. Alors ? Et bien alors, puisque tout le monde se plaint, moi aussi j'y vais de ma note râleuse. Même si c'est pas vendeur. Bad mood on Mondays, definitely. Fait froid. De plus en plus froid. Bientôt l'hiver à en croire les prévisions de Météo France. Partout sur la carte des p'tits chiffres uniques et grelottants. Du brouillard, du verglas. Ca va cailler pendant les fêtes. On mangera du chapon farci aux marrons pour se réchauffer l'estomac. Du foie gras à s'en faire claquer la panse. Des chocolats industriels. Et puis on boira du champagne pour oublier tout ça. Chacun chez soi. Pendant que dehors dans la rue des mecs meurent de froid.Le temps béni du p'tit Jésus dans la crêche, du charpentier et de la vierge Marie. En attendant ces instants divins, mon voisin découvre les joies du rock'n roll. Le plafond tremble au dessus de ma tête. Claquage de pieds, mouvements désordonnés, insupportable musique de fond. Je veux du silence. Du calme. De la tranquilité. Du soleil. Des parasols. Des cocotiers. Des vacances. Du zen. Du beau. Du chaud. En attendant je boude. A moins que je ne vous chante la complainte du phoque en Alaska ?
"Ca n'vaut pas la peine,
de laisser ceux qu'on aime,
pour aller faire tourner,
des ballons sur son nez.
Ca fait rire les enfants,
ça dure jamais longtemps,
ça fait plus rire personne,
quand les enfants sont grands..."
Putain c'est glauque par ici, non ?
Allez, hop, on change de titre.
"Pose les deux pieds en canard,
c'est la chenille qui se prépare.
En voiture les voyageurs,
la chenille part toujours à l'heure.
Accroche tes mains à ma taille,
pour pas que la chenille déraille.
Tout ira bien et si tu veux,
prie la chenille et le bon Dieu."
Ben voilà, ça va tout de suite mieux, non ?
Bof, en fait.
Sorry...
Today is another day...
decidement, vivement la fin de l'année.
Rédigé par : denis | 19 décembre 2006 à 09:15
Vivement le 2 janvier
Rédigé par : Frogita | 19 décembre 2006 à 16:07
oh !... ça va pas non !... c'est quoi l'idée !... hop hop où tu as lu sur la notice que tu avais le droit de te plaindre ?... Où ?!... Et me dit pas "quelle notice" ?!...
Rédigé par : mry | 20 décembre 2006 à 10:59
"Always look at the bright side of life"
[en Fa Dièse]
Rédigé par : laurentparis13 | 20 décembre 2006 à 16:39
tu te plains sans cesse!!
tu n'as rien d'autre à faire que de raconter ta vie?
Rédigé par : rita | 26 décembre 2006 à 23:08
Rita -> tu n'as rien d'autre à faire ?
Rédigé par : Zoé | 27 décembre 2006 à 10:17